Michel Neunlist, directeur de l’unité de recherche en neuro-gastroentérologie, Inserm, Université de Nantes - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Consommation
Articles
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Alimentation, microbiote intestinal et maladies neurodégénératives
29 janvier 2016, par Clarisse -
Maureen Ducarouge
15 septembre 2021, par Mathilde COUDRAYUne alimentation sous notation : quel bilan tirer du Nutri-score entre 2018 et 2020 ? Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’état de santé des Européens se dégrade, avec un adulte sur deux et un enfant sur trois en surpoids. En France, environ 17 % des adultes souffrent d’obésité, mais cette moyenne cache d’importantes disparités socioéconomiques, car les enfants d’ouvriers sont quatre fois plus touchés par l’obésité que les enfants de cadres .
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Guidelines on food fortification with micronutrients
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYThe guidelines are written from nutrition and public health perspective, to provide practical guidance on how food fortification should be implemented, monitored and evaluated. They are primarily intended for nutrition-related public health programme managers, but should also be useful to all those working to control micronutrient malnutrition, including the food industry.
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Aliments morts, aliments vivants
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLes végétariens sont-ils des marginaux aux croyances irrationnelles, de doux rêveurs aux pensées naïves ou de dangereux sectaires qui tentent d’imposer une religion des petites graines ? Ni l’ un, ni l’ autre, bien sûr, mais des réseaux de personnes aux croyances spécifiques. Ces croyances, à l’ instar de toute croyance, ne sont ni vraies ni fausses. Il s’ agit en fait de représentations, de conceptions qui proposent une interprétation particulière du monde et du rapport entre les hommes et les animaux.
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Que mangeait-on hier ?
30 janvier 2015, par ClarisseGwenaëlle Goude, bioarchéologue - Antoni Furio, historien - Que nous disent les pratiques et mouvements alimentaires d’hier ? Remontée aux sources préhistoriques de notre alimentation, en passant par les disettes du Moyen-Âge et les « métissages culinaires » en Amérique latine. Puis anticipation sur les alimentations de demain en termes de nouveaux produits, de nouveaux usages, et d’innovations technologiques.
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Le sens de l’ivresse
21 juin 2022, par Mathilde COUDRAY -
Manger dehors à Mexico et Guadalajara : la tension entre les dimensions de santé et de patrimonialisation.
22 décembre 2017, par RoxaneLiliana Martinez Lomeli est doctorante du Centre Edgar Morin à l’École des hautes études en sciences sociales, sous la direction de Claude Fischler. Sa thèse porte sur le fait de manger dehors dans deux villes mexicaines (Guadalajara et Mexico) concernant des dimensions de sociabilité, santé, patrimonialisation et convivialité. Elle a fait un Master de sociologie dans le cadre du projet ANR-ALIMI avec un mémoire sur la commensalité des personnes issues de la migration malienne en France.
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N° 5/ Considérer autrement les mères pour mieux comprendre l’alimentation infantile
23 novembre 2017, par ClarisseL’anémie et la malnutrition représentent un problème de santé publique très important en Côte d’Ivoire. En 2008, les anémies ferriprives affectaient 81 % des enfants de moins de 5 ans et 59 % des femmes en âge de reproduction dans le nord du pays, ainsi que 75 % des enfants de moins de 5 ans et 68 % des femmes en âge de reproduction à Abidjan.
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Nourrir les morts ou « Celui qui fait vivre », les différents régimes de commensalité rituelle chez les Mixe (Oaxaca, Mexique)
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu Mexique, les célébrations publiques et privées liées à la Toussaint (Día de Muertos), tout autant que la multiplication des représentations de la mort sous la forme de la Catrina ou de squelettes, font désormais partie d’une culture populaire se diffusant bien au-delà des frontières du pays. Le développement d’un tel imaginaire, notamment dans les zones urbaines, tend à accréditer l’idée selon laquelle les Mexicains entretiendraient un rapport de proximité avec les morts qu’ils accueilleraient en leur offrant des repas dans une atmosphère festive au moment de leur retour annuel. En réalité, l’observation ethnographique des transferts alimentaires destinés à ces visiteurs dans les communautés de Mixe vivant dans l’État d’Oaxaca prouve que la crainte de voir les morts rester dans la sphère domestique ne disparaît pas à la Toussaint. Pour le démontrer, cet article mène une étude contrastive des régimes de commensalité associés aux dépôts cérémoniels – associés à des sacrifices de volailles – selon qu’ils sont destinés aux morts ou à une entité appelée « Celui qui fait vivre ». Alors que l’anthropologie religieuse s’est souvent consacrée à l’étude de la symbolique des éléments transférés lors d’une offrande alimentaire, l’angle d’analyse adopté se concentre sur les dynamiques interactionnelles grâce auxquelles est mise en scène l’acceptation de ces transferts par ces différents destinataires. En dépit des similitudes dans la morphologie rituelle, on découvre alors que les dépôts de nourritures n’établissent pas les mêmes types de relations avec les morts ou avec « Celui qui fait vivre ».
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Gwenaëlle Didou
15 septembre 2021, par Mathilde COUDRAYL’association En Chantier : la co-construction d’espaces autour de l’alimentation dans une dynamique inclusive et participative. L’alimentation est un réel marqueur des inégalités sociales en France, elle constitue généralement la première variable d’ajustement du budget des familles précaires. Aujourd’hui, le modèle privilégié de lutte contre la précarité alimentaire repose sur des dispositifs d’aide alimentaire. Certes nécessaire en cas d’urgence, ce modèle distributif connaît certaines limites .
Rubriques
- L’alimentation pour se relier à soi
- 2021 / Être ensemble - L’alimentation comme lien social
- Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
- Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
- Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
- Le consomm’acteur, moteur du changement ?
- L’alimentation pour se relier aux autres
- 2017/ Se nourrir de plaisirs
- Séminaire 2017
- Séminaire 2015