La société indienne est traversée d’injonctions contradictoires adressées aux femmes : nécessité de travailler et de valoriser leur rôle de « mère-nourricière » : contraintes des temps versus préservation des savoirs féminins sur les plantes (légumes feuilles) consommables pour leurs bienfaits alimentaires et de soin au corps. Comment penser une agencivité et une « politicité des femmes-mères-soignantes » (Kunin, 2020) dans un contexte de préoccupations conjointes pour les liens alimentation/nature ? Une marge étroite entre assignation et « reclaim » autour des héritages précieux des savoirs de soin.
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Consommation
Articles
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Cuisiner les légumes feuilles –keerai- et soigner les corps : D’une déconsidération des pratiques et dévalorisation des savoirs féminins à leur remobilisation
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Une gastronomie engagée
3 février 2017, par ClarisseTeresa Corção, chef gastronomique, O’Navigador, Rio de Janeiro - Damien Carême, parrain de l’association Le Recho, maire de Grande-Synthe (59) - Les liens qui unissent plaisir et alimentation sont multiples. Comment le système nerveux analyse-t-il les informations sensorielles ? Le plaisir sensoriel contribue-t-il à une alimentation plus saine ? Comment l’industrie alimentaire développe-t-elle des produits qui parlent à nos sens ? Le plaisir de manger ne vaut-il que s’il est partagé ? Dès lors, comment mieux partager la gastronomie ?
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Alimentation, microbiote intestinal et maladies neurodégénératives
29 janvier 2016, par ClarisseMichel Neunlist, directeur de l’unité de recherche en neuro-gastroentérologie, Inserm, Université de Nantes - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Dietary diversity as a household food security indicator
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYHousehold food security is an important measure of well-being. Although it may not encapsulate all dimensions of poverty, the inability of households to obtain access to enough food for an active, healthy life is surely an important component of their poverty. Accordingly, devising an appropriate measure of food security outcomes is useful in order to identify the food insecure, assess the severity of their food shortfall, characterize the nature of their insecurity (for example, seasonal versus chronic), predict who is most at risk of future hunger, monitor changes in circumstances, and assess the impact of interventions. However, obtaining detailed data on food security status—such as 24- hour recall data on caloric intakes—can be time consuming and expensive and require a high level of technical skill both in data collection and analysis. This paper examines whether an alternative indicator, dietary diversity, defined as the number of unique foods consumed over a given period of time, provides information on household food security. It draws on data from 10 countries (India, the Philippines, Mozambique, Mexico, Bangladesh, Egypt, Mali, Malawi, Ghana, and Kenya) that encompass both poor and middle-income countries, rural and urban sectors, data collected in different seasons, and data on calories acquisition obtained using two different methods. ....[D]ietary diversity would appear to show promise as a means of measuring food security and monitoring changes and impact, particularly when resources available for such measurement are scarce.
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« La nourriture de la marmite ». Alimentation et socialisation de l’enfant dans deux villes camerounaises
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYChapitre 11 de l’ouvrage Manger en ville : Regards socio-anthropologiques d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie (Soula et al., 2020)
Ce chapitre vise à montrer que l’alimentation de l’enfant de 0 à 1 an dans les villes de Yaoundé et de Douala au Cameroun est un enjeu d’humanisation et de socialisation. De juin 2013 à mars 2014, une recherche qualitative a été réalisée sur la base d’un échantillonnage de type non probabiliste par choix raisonné dans ces deux villes cosmopolites. Les ménages rencontrés ont été choisis à partir de critères socio-économiques, niveau de vie haut, moyen et modeste, ainsi que sur la base de leur diversité ethnique. Les pratiques d’alimentation visent à intégrer l’enfant à son groupe social. Un artefact symbolise cette socialisation de l’enfant : « la nourriture de la marmite ». -
N°7/Usages et dimensions symboliques des boissons industrielles dans les familles urbaines chinoises
3 octobre 2018, par Mathilde COUDRAYÀ partir des années 1980, la Chine s’est engagée sur la voie d’une société de consommation. Ce mouvement s’est poursuivi, avec une forte accélération de la croissance à partir de 1995 jusqu’à aujourd’hui, même si l’on a commencé à observer certains signes de ralentissement relatif et de stabilisation depuis 2008 (Desjeux, 2012).
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Léa Lamotte
25 mars 2020, par Mathilde COUDRAYBâtir la « Maison de l’Alimentation durable » où les cultures font table commune
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Que mangera-t-on demain ?
30 janvier 2015, par ClarisseDiscussion entre Michel BRAS, chef gastronomique & Raul MATTA, sociologue - Que nous disent les pratiques et mouvements alimentaires d’hier ? Remontée aux sources préhistoriques de notre alimentation, en passant par les disettes du Moyen-Âge et les « métissages culinaires » en Amérique latine. Puis anticipation sur les alimentations de demain en termes de nouveaux produits, de nouveaux usages, et d’innovations technologiques.
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Le genre de l’ivresse. Évolution des consommations d’alcool chez les étudiant-e-s
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLe boire alcoolisé se prête particulièrement bien à une analyse en termes de genre. Cet article examine la construction sociale de la réalité concernant les modalités genrées du boire chez les jeunes, à partir d’une recherche en population étudiante. Entre le toxique et l’aliment, la « culture de l’ivresse » et la « culture du vin », le boire des jeunes et son évolution articulent différentes normes et différents rapports aux normes. L’évolution des rapports sociaux entre les sexes en matière de consommation estudiantine mérite d’être étudiée de près : contrairement aux discours récents de la prévention et de la santé publique mettant l’accent sur l’explosion des consommations chez les étudiants et la dissolution du genre, on observe avant tout le rapport étroit à l’ivresse qui évolue vers la modération et un maintien de la dissymétrie du genre tout au long des parcours de consommation.
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Que mangeait-on hier ?
30 janvier 2015, par ClarisseGwenaëlle Goude, bioarchéologue - Antoni Furio, historien - Que nous disent les pratiques et mouvements alimentaires d’hier ? Remontée aux sources préhistoriques de notre alimentation, en passant par les disettes du Moyen-Âge et les « métissages culinaires » en Amérique latine. Puis anticipation sur les alimentations de demain en termes de nouveaux produits, de nouveaux usages, et d’innovations technologiques.
Rubriques
- L’alimentation pour se relier à soi
- 2021 / Être ensemble - L’alimentation comme lien social
- Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
- Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
- Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
- Le consomm’acteur, moteur du changement ?
- L’alimentation pour se relier aux autres
- 2017/ Se nourrir de plaisirs
- Séminaire 2017
- Séminaire 2015