Raphaëlle Héron est docteure en socio-anthropologie et ingénieure en agro développement à l’international (ISTOM). Elle est actuellement chercheure associée à l’UMR D&S (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/IRD) ainsi que chargée de mission en socio-anthropologie au sein du groupe Nutriset, notamment animatrice d’un projet de recherche académique portant sur la sécurisation alimentaire (SAOATI), en partenariat avec l’IEDES.
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Consommation
Articles
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Le bâbenda, un « mets traditionnel modernisé ». Trajectoire d’une spécialité culinaire burkinabè vers la ville.
22 décembre 2017, par Roxane -
Changer notre alimentation : pour quoi faire ?
29 janvier 2016, par ClarisseJean-Michel Lecerf, nutritionniste, Institut Pasteur, Lille - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Rôle du contexte sur le plaisir du repas
3 février 2017, par ClarisseAgnès Giboreau, directrice de la recherche, Institut Paul Bocuse, Lyon - Les liens qui unissent plaisir et alimentation sont multiples. Comment le système nerveux analyse-t-il les informations sensorielles ? Le plaisir sensoriel contribue-t-il à une alimentation plus saine ? Comment l’industrie alimentaire développe-t-elle des produits qui parlent à nos sens ? Le plaisir de manger ne vaut-il que s’il est partagé ? Dès lors, comment mieux partager la gastronomie ?
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Synthèse des deux journées « Regards socio-anthropologiques sur les styles alimentaires urbains en Afrique, Amérique Latine et Asie »
6 décembre 2017, par RoxaneChelsie Yount-André est anthropologue de l’alimentation au Cirad (UMR Moisa, Montpellier). Ses recherches portent sur les familles transnationales à Dakar et à Paris, la socialisation des enfants à travers le partage alimentaire, et les morales économiques. Elle a soutenu sa thèse en anthropologie linguistique en 2017, en cotutelle à la Northwestern University (Evanston, Illinois, USA) et l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris). Ses dernières publications incluent “Snack Sharing (...)
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Ressouces Chaire - L’alimentation facteur d’identité
15 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYBesoin physiologique, identité, santé, vie en sociétés, intimité, plaisir, etc. De nombreux termes peuvent être associés à cet acte semble-t-il « ordinaire » qu’est celui de manger. En effet, l’alimentation relève de dimensions plurielles et elle est constitutive des individus, bien au-delà de leur physiologie.
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How the microbiome challenges our concept of self
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYToday, the three classical biological explanations of the individual self––the immune system, the brain, the genome––are being challenged by the new field of microbiome research. Evidence shows that our resident microbes orchestrate the adaptive immune system, influence the brain, and contribute more gene functions than our own genome. The realization that humans are not individual, discrete entities but rather the outcome of ever-changing interactions with microorganisms has consequences beyond the biological disciplines. In particular, it calls into question the assumption that distinctive human traits set us apart from all other animals––and therefore also the traditional disciplinary divisions between the arts and the sciences.
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Physiologie du goût, ou Méditations de gastronomie transcendante
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa Physiologie du goût est un recueil de mémoires. Mémoires d’humour, dans le ton héroï-comique, ou comment traiter de matières familières avec un rien de noblesse, un zeste de pompe ou de solennité. Cela pourrait lasser, si tout ne baignait dans la modestie et la gaieté. Brillat-Savarin est l’auteur le plus aimable qui soit. Mais il est question de cuisine. Brillat-Savarin (1755-1826) inaugure avec génie cette intellectualisation de la gastronomie qui ne devait pas cesser jusqu’à nos jours.
Il est témoin de l’époque où s’impose le restaurant, lieu pour manger, au détriment de l’auberge, refuge du voyageur sans feu ni lieu, où l’on ne faisait guère que boire et se nourrir. La cuisine se professionnalise et toute profession suscite discours ; se mettre à table est affaire de langage. Au-delà du besoin de manger, le plaisir de la table est comme une mise en scène : le luxe du désir. La nourriture désirée est une sorte de cérémonie ethnographique par laquelle l’homme célèbre son pouvoir, sa liberté de brûler son énergie "pour rien".
"En ce sens, dit Roland Barthes, le livre de Brillat-Savarin est de bout en bout le livre du "proprement humain", car c’est le désir (en ce qu’il se parle) qui distingue l’homme". (présentation de l’édition parue en 2017 chez Flammarion) -
N°11/ Evolutions sociales et changements alimentaires des familles urbaines au Maroc
10 février 2020, par Mathilde COUDRAYDepuis les années 1960, le Maroc connaît une urbanisation soutenue due à un exode rural massif et à une forte natalité dans les villes : 7,8 enfants par famille en moyenne (Schaffar et Nassori, 2016). Son taux d’urbanisation atteint 62,5 % en 2018 (Nations unies, 2018).
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N°18/ La stratification sociale des pratiques d’alimentation durable
23 mai 2022, par Mathilde COUDRAYL’engouement récent pour l’alimentation durable et le développement de politiques publiques en sa faveur amènent à s’interroger sur les disparités sociales qui structurent cette consommation et les facteurs qui la déterminent.
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Sylvie AVALLONE et Marie-Josèphe AMIOT-CARLIN : « Les grands enjeux nutritionnels »
28 octobre 2019, par Mathilde COUDRAY« L’alimentation idéale pour les nutritionnistes c’est de bien couvrir tous les besoins nutritionnels, donc en différents macro (lipides, protéines, glucides) et micro nutriments (vitamines, minéraux). Mais une fois qu’on a dit qu’on pouvait couvrir tous les besoins nutritionnels, cette alimentation elle est idéale au point de vue nutriments mais elle peut se décliner en différents types d’alimentation en fonction des territoires, des cultures, etc.
Rubriques
- L’alimentation pour se relier à soi
- 2021 / Être ensemble - L’alimentation comme lien social
- Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
- Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
- Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
- Le consomm’acteur, moteur du changement ?
- L’alimentation pour se relier aux autres
- 2017/ Se nourrir de plaisirs
- Séminaire 2017
- Séminaire 2015