Household food security is an important measure of well-being. Although it may not encapsulate all dimensions of poverty, the inability of households to obtain access to enough food for an active, healthy life is surely an important component of their poverty. Accordingly, devising an appropriate measure of food security outcomes is useful in order to identify the food insecure, assess the severity of their food shortfall, characterize the nature of their insecurity (for example, seasonal versus chronic), predict who is most at risk of future hunger, monitor changes in circumstances, and assess the impact of interventions. However, obtaining detailed data on food security status—such as 24- hour recall data on caloric intakes—can be time consuming and expensive and require a high level of technical skill both in data collection and analysis. This paper examines whether an alternative indicator, dietary diversity, defined as the number of unique foods consumed over a given period of time, provides information on household food security. It draws on data from 10 countries (India, the Philippines, Mozambique, Mexico, Bangladesh, Egypt, Mali, Malawi, Ghana, and Kenya) that encompass both poor and middle-income countries, rural and urban sectors, data collected in different seasons, and data on calories acquisition obtained using two different methods. ....[D]ietary diversity would appear to show promise as a means of measuring food security and monitoring changes and impact, particularly when resources available for such measurement are scarce.
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Avant 2014
Articles
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Dietary diversity as a household food security indicator
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Extension des marchés et normalisation : les systèmes agro-alimentaires dans la mondialisation
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYL’article se propose de caractériser le cadre d’action et de contraintes dans lequel les systèmes agroalimentaires ont eu à s’inscrire depuis le début de la décennie 80. Celui-ci est marqué par la « mondialisation » des échanges, entendue ici comme un processus social de construction et d’extension des marchés, via le développement du commerce international. Il met l’accent sur deux aspects de ce processus : la construction de vastes zones de libre-échange, notamment dans le cadre du Mercosur, de l’Union Européenne et de l’OMC ; l’expansion et la multiplication des dispositifs de normalisation.
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Présentation du numéro 31 de la revue Communications « La nourriture, pour une anthropologie bioculturelle de l’alimentation »
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAY"L’homme est un omnivore qui se nourrit de viande, de végétaux et d’imaginaire : l’alimentation ramène à la biologie mais, de toute évidence, elle ne s’y ramène pas ; le symbolique et l’onirique, les signes, les mythes, les fantasmes nourrissent, eux aussi, et ils concourent à régler notre nourriture. Dans l’acte alimentaire, homme biologique et homme social sont étroitement, mystérieusement, mêlés et intriqués."
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Vers de nouvelles formes d’intermédiation entre producteurs et consommateurs ?
13 décembre 2012, par ClarisseAu milieu des années 2000, la population mondiale est devenue majoritairement urbaine. En 2050, plus des deux tiers des humains habiteront en ville.
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Pour une alimentation durable. Réflexion stratégique duALIne
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYComment nourrir le monde aujourd’hui et dans la perspective démographique du XXIe siècle ? Peu traités du point de vue de leur durabilité, les régimes alimentaires mondiaux ont laissé pour l’instant la priorité des réflexions aux défis pour l’agriculture. L’« alimentation durable » est pourtant sans conteste un thème majeur pour les années qui viennent. L’Inra et le Cirad ont mobilisé les experts francophones du secteur pour étudier les tendances d’évolution des systèmes alimentaires au niveau mondial, au regard de leurs effets sur l’environnement, la santé, l’équité sociale et l’économie. La réflexion menée au sein de duALIne a permis, au travers d’entrées choisies en fonction de leurs liens et impacts potentiels sur la durabilité de l’alimentation, de dresser un état des lieux des déterminants majeurs qui ont présidé aux évolutions passées des systèmes alimentaires, d’identifier les points critiques de ces systèmes, et enfin, de dégager des questions à la recherche pour de futurs programmes. Cet ouvrage intéressera les décideurs ainsi que toutes les parties prenantes du domaine de l’alimentation.
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Les intermittents du bio. Pour une sociologie pragmatique des choix alimentaires émergents
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDes incertitudes d’ordre sanitaire, diététique et gustatif et des motivations éthiques conduisent certains consommateurs vers les produits biologiques. Mais la majorité d’entre eux restent partiels et irréguliers dans leur choix bio. Le cas de ces mangeurs bio "intermittents" offre un accès à la complexité et à la variabilité des pratiques alimentaires. L’auteur étudie leurs trajectoires et leurs choix et propose une analyse pragmatique et microsociologique des comportements alimentaires dans leurs processus de basculement et de stabilisation, défendant ainsi la thèse d’une réflexivité routinière. L’étude du rôle des systèmes de vente alternatifs dans les choix de ces mangeurs montre comment se construit la confiance et souligne les dimensions politiques de la consommation alimentaire.
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Realizing justice in local food systems
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYFor alternative agrifood social movements, food-system localization is both an ideal and a pathway to resolve environmental, social and economic issues in the food system. This article addresses the potential for equity within food-system localization in practical and conceptual terms. Historical processes have shaped regions and social relations with vast differences in wealth, power and privilege and this has implications for thinking about and enacting equity through food-system localization. If food-system localization efforts are to work toward equity, they must consider inherited material and discursive asymmetries within frameworks of economy, demography, geography and democracy.
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Frontières alimentaires et mets transfrontaliers. La pizza, questionnement d’un paradoxe
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAttestée depuis au moins le XVIe siècle à Naples, la pizza a connu au XXe siècle et plus particulièrement après la Seconde Guerre mondiale une diffusion quasi universelle. Met aux racines archaïques devenu étendard de la modernité, la pizza a traversé l’histoire comme les aires géographiques et culturelles. Pourtant, cet atypique comestible transfrontalier ne signe pas l’effacement des frontières : son adoption s’accompagne toujours d’un processus de réappropriation au cours duquel elle est pétrie de traits de culture locale et s’intègre harmonieusement dans un système de règles lui préexistant. Au terme de ce processus de réappropriation auquel la malléabilité inédite de la pizza laisse prise, le mets fait à nouveau frontière pour tout autre groupe que celui qui l’a travaillé et remis en forme. La pizza est un objet culturel qui offre un exemple particulièrement intéressant de la manière dont la diversité se maintient et se renouvelle dans le flux des emprunts, et permet dans le même temps de revisiter les scénarios d’homogénéisation culturelle et culinaire, ou l’effacement des frontières qu’induirait le processus de mondialisation. Le fait est piquant, relevons le, c’est tout justement la pizza qui, plus souvent qu’à son tour, est utilisée pour témoigner de l’érosion des spécificités culturelles.
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Le mangeur hypermoderne
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLe micro-ondes et les portions individuelles, le péché de gourmandise, l’anorexie et l’obésité épidémiques, les McDo’s, le slow-food, le fooding, le traiteur à domicile, la gastronomie moléculaire : autant d’objets, de faits et de pratiques sociales qui révèlent les traits propres à la société contemporaine. Après ses travaux sur les villes, François Ascher poursuit son étude de la société « hypermoderne » en s’appuyant cette fois sur l’évolution des pratiques alimentaires. Il en tire des hypothèses ambitieuses et stimulantes sur le développement du modèle du restaurant, y compris à la maison, sur les relations entre sociabilité et pratiques alimentaires, sur l’émergence d’un nouveau groupe social, la « classe créative », pour laquelle la nourriture devient une question d’esthétique quotidienne, etc. Une véritable radiographie de la vie quotidienne d’aujourd’hui ; une réflexion originale sur la liberté des individus telle qu’elle s’exerce chaque jour.
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Comment les villes se nourrissent-elles ?
13 décembre 2012, par ClarisseAu milieu des années 2000, la population mondiale est devenue majoritairement urbaine. En 2050, plus des deux tiers des humains habiteront en ville.