MOTS-CLÉS : CHANVRE, FILIÈRE, DÉBOUCHÉ, GRAINE, PRODUCTEUR
Le cannabis est l’une des plus anciennes plantes domestiquées par les humains, dont les plus anciennes traces proviennent de Chine. Cette plante est aujourd’hui populaire pour son usage récréatif lié au tétra-hydro-cannabinol (THC) qui engendre des effets psychotropes. Cette molécule est un cannabinoïde. Il existe plusieurs dizaines d’autres cannabinoïdes dans la fleur qui, eux, n’ont aucun effet psychoactif, comme par exemple le cannabidiol (...)
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Production
Articles
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Milena Doucet
2 juillet 2020, par Mathilde COUDRAY -
Diversité agricole, diversité de l’alimentation et santé en situation d’urgence
29 janvier 2016, par ClarisseFélicité Tchibindat, Unicef, Cameroun - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Renaud Loesel
8 avril 2022, par Mathilde COUDRAYMOTS-CLÉS : AGRICULTURE URBAINE, PERMACULTURE, MICROFERME, FERMES INDOOR, PHYTOREMÉDIATION
Est-il pertinent de cultiver sur des terres urbaines compte tenu des contraintes telles que la pollution et le prix du foncier ? Plusieurs études convergent pour admettre que les besoins alimentaires des villes sont immenses en comparaison de la capacité productive des différentes formes d’agriculture urbaine. Dès lors, quels sont les bénéfices sociaux, économiques et environnementaux auxquels les villes (...) -
Biomasse. Une histoire de richesse et de puissance
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu XVIIe siècle, Rubens, Vermeer, Rembrandt et bien d’autres utilisaient le bois de chêne de la Baltique, le lin ou le chanvre de Silésie, le pastel de Toulouse, l’indigo des Indes… Chaque œuvre était « une surface réduite où convergeaient des routes sillonnant le monde entier », nous dit Benoit Daviron, l’auteur de ce livre. La grandeur de la peinture hollandaise témoigne de la capacité du pays à s’approvisionner en produits de biomasse lointaine, cette matière composée ou issue du vivant. La quête de la biomasse d’un ailleurs lointain écrira l’histoire des trois siècles suivants. Avant que, au XIXe, l‘exploitation des énergies fossiles – la biomasse du passé – ne métamorphose les rapports à la biomasse immédiate. C’est une autre histoire, et une économie de l’agriculture plus vaste et plus globale, que Benoit Daviron nous propose. L’agriculture n’y est pas seulement alimentaire, ni la seule à fournir la biomasse. Comment, avant et après les énergies fossiles, les sociétés européennes ont-elles maîtrisé la distance et mobilisé le travail pour satisfaire leurs besoins croissants ? Quelles conséquences pour le reste du monde ? Au fil des périodes, nous découvrons que la capacité à mobiliser énergie et matière, et en particulier le vivant, est le miroir de la richesse et de la puissance du pays leader de son temps. Nous voyons se préciser les contours de l’agriculture dite naguère moderne, et aujourd’hui « conventionnelle » et le rôle central qu’a joué l’industrie chimique dans sa genèse. Cette lecture modifie nos interrogations sur l’avenir. Et, si le prochain leader est asiatique, quel rapport à la biomasse annonce-t-il ? S’appuyant sur une littérature abondante, Benoit Daviron nous présente une synthèse au-delà des frontières disciplinaires, dans laquelle se dessine une histoire longue, économique et politique, de la biomasse. S’il vise prioritairement enseignants, chercheurs et étudiants en agronomie et en économie agricole, ce livre intéressera les historiens et économistes, et aussi un public curieux des questions agricoles et alimentaires, de leurs enjeux passés et à venir.
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Conférence inaugurale
19 février 2020, par Mathilde COUDRAYPierre-Henri Gouyon, généticien, Muséum national d’Histoire naturelle
La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture désigne la diversité du vivant (des gènes aux écosystèmes), ainsi que la diversité des connaissances associées (les savoirs et savoir-faire traditionnels). Les rapports au monde du vivant évoluent, passant d’une conception figée de la nature à une vision plus dynamique. Menacée par les activités humaines, la biodiversité était perçue comme une somme d’éléments indépendants, à protéger, utiliser et valoriser.
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Claire MARSDEN et Stéphane de TOURDONNET : « Les enjeux de l’agroécologie »
28 octobre 2019, par Mathilde COUDRAYeaucoup des mécanismes qui sont mis en avant en agroécologie passent par le sol. J’ai voulu illustrer à quel point ces processus sont liés à une grande diversité d’organismes et d’interactions dans le sol. Dans certains cas ces processus on les connait suffisamment bien pour pouvoir en extraire un petit élément et le piloter dans les agroécosystèmes, par exemple via des intrants innovants ou des biotechnologies.
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Limited food availability
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYWhile food security is a major worldwide issue, it is a much more serious problem in Low-Income
(LI) and Lower Middle-Income (LMI) countries. Currently, sub-Saharan Africa is the sub-continent with the highest proportion of undernourished people, the largest gap between current and potential yields, and between cereal consumption and production. Looking to the future, population growth and climate change may worsen the situation, particularly in Africa. African countries are still facing rapid population growth with uncertain prospects about the ability of their agriculture to meet growing food demand. In addition, without sufficient adaptation measures, climate change will negatively impact food production in most African regions. -
Sur le travail dans la filière cacao
6 février 2023, par Mathilde COUDRAY– Plus d’informations sur Nitidae : www.nitidae.org
– Lire le rapport "Sustainability initiatives in Ivorian and Ghanaian cocoa supply chains : benchmarking and analysis" (Nitidae, EU REDD Facility, 2021)
Lire l’interview dans la revue Sésame -
Small farm production and the standardization of tropical products
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYThis paper explores the historical relations between labour organization and product qualification in the production of tropical agricultural exports. In supplying international markets for tropical products, peasant farming emerged as the norm for labour organization after the First World War, competing with the large plantations and different systems of forced labour. During the same period, national standards became the dominant tool for product qualification of commodities traded on the global agricultural markets. These standards allow the creation of futures markets and the emergence of traders, instead of auction markets and commission merchants : two changes that were the basis of the subsequent international marketing of peasant-produced commodities. The last part of the paper considers the potential consequences of the current erosion of standards for the position of peasants in tropical export crop cultivation.
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Antoine Gantiez
8 avril 2022, par Mathilde COUDRAYMOTS-CLÉS : EXPLOITATIONS AGRICOLES COLLECTIVES, STATUTS JURIDIQUES, MODÈLE COOPÉRATIF, INSTALLATION, RENOUVELLEMENT GÉNÉRATIONNEL
La mise en commun des moyens humains et financiers sous la forme d’exploitations collectives peut apparaître à bien des égards comme une solution aux problèmes évoqués en introduction à ce chapitre. Il ne s’agit cependant pas d’une innovation ; de nombreuses exploitations sont aujourd’hui déjà gérées de façon collective. En 2018, selon la mutualité sociale agricole MSA, 58 % (...)