La situation nutritionnelle en Côte d’Ivoire inquiète. Dans ce pays d’Afrique subsaharienne, l’alimentation infantile est au centre des préoccupations nationales depuis plusieurs années. La lutte contre la malnutrition est intégrée dans des programmes nationaux destinés à promouvoir et soutenir une bonne alimentation du nourrisson et du jeune enfant, la protection de l’allaitement maternel et la lutte contre les carences.
Home > Keywords > Date > De 2014 à 2017
De 2014 à 2017
Articles
-
N° 1/ L’anémie en Côte d’Ivoire : l’intérêt d’une approche sociale
16 mai 2017, par Clarisse -
« Food activism » en Europe : changer de pratiques, changer de paradigmes
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYQu’elles soient locales, nationales ou internationales, les mobilisations et les contestations liées à l’alimentation regroupent un large éventail de pratiques allant des actions collectives de producteurs ou de consommateurs aux mouvements sociaux et politiques structurés. À partir d’une définition large et inclusive de la notion de, ce texte explore diverses formes, conceptions et pratiques du food activism observables en Europe. Comment pouvons-nous analyser le food activism et quelles sont ses limites ? Quels types d’économie imaginent ou pratiquent les food activists ? Quels types de positions défendent-ils et quelles stratégies mettent-ils à l’œuvre en Europe ? À partir de deux cas d’étude – le mouvement international Slow Food et les systèmes de paniers de légumes de type AMAP –, il s’agira d’avancer quelques hypothèses concernant les paradigmes et les pratiques de ces activismes. Interroger le food activism nous permet de comprendre non seulement les changements qui affectent dans le temps ces formes de mobilisation et leurs objectifs, mais aussi les liens et connexions entre différents types d’activismes liés à la sphère de l’alimentation. Cela nous conduit parallèlement à interroger nos propres paradigmes et nos propres pratiques de recherche.
-
Le ventre, un cerveau comme un autre ?
29 janvier 2016, par ClarisseBéatrice De Montera, philosophe, Université catholique de Lyon - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
-
Alimentation, microbiote intestinal et maladies neurodégénératives
29 janvier 2016, par ClarisseMichel Neunlist, directeur de l’unité de recherche en neuro-gastroentérologie, Inserm, Université de Nantes - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
-
Vers de nouvelles sources de protéines
5 janvier 2018, par RoxaneMarie-Hélène SANIEZ-DEGRAVE, directrice Nutrition du groupe Roquette - Que nous disent les pratiques et mouvements alimentaires d’hier ? Remontée aux sources préhistoriques de notre alimentation, en passant par les disettes du Moyen-Âge et les « métissages culinaires » en Amérique latine. Puis anticipation sur les alimentations de demain en termes de nouveaux produits, de nouveaux usages, et d’innovations technologiques.
-
Le genre de l’ivresse. Évolution des consommations d’alcool chez les étudiant-e-s
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLe boire alcoolisé se prête particulièrement bien à une analyse en termes de genre. Cet article examine la construction sociale de la réalité concernant les modalités genrées du boire chez les jeunes, à partir d’une recherche en population étudiante. Entre le toxique et l’aliment, la « culture de l’ivresse » et la « culture du vin », le boire des jeunes et son évolution articulent différentes normes et différents rapports aux normes. L’évolution des rapports sociaux entre les sexes en matière de consommation estudiantine mérite d’être étudiée de près : contrairement aux discours récents de la prévention et de la santé publique mettant l’accent sur l’explosion des consommations chez les étudiants et la dissolution du genre, on observe avant tout le rapport étroit à l’ivresse qui évolue vers la modération et un maintien de la dissymétrie du genre tout au long des parcours de consommation.
-
Quelles innovations et alternatives existantes ?
31 janvier 2014, par ClarisseLydia Zepeda - Benjamin Devaux - Noémie Recouvreur - David Erhart - Brian Horihan - Agir sur la consommation alimentaire des ménages est identifié comme un levier majeur pour réduire l’impact de nos systèmes alimentaires sur l’environnement et améliorer la santé des populations. Comment accompagner des changements de pratique vertueux ? Quelle acceptabilité par les consommateurs ?
-
Le marché des alimentations alternatives : bio, végétarien, sans-gluten, sans-lactose, etc.
29 janvier 2016, par ClarisseLaurence Beck, directrice du développement Bjorg - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
-
Quelles incitations pour changer les comportements des consommateurs ?
31 janvier 2014, par ClarisseLaurent Lebot et Victor Massip - Roberto Cittadini - Marine Friant-Perrot - Agir sur la consommation alimentaire des ménages est identifié comme un levier majeur pour réduire l’impact de nos systèmes alimentaires sur l’environnement et améliorer la santé des populations. Comment accompagner des changements de pratique vertueux ? Quelle acceptabilité par les consommateurs ?
-
Nourrir les morts ou « Celui qui fait vivre », les différents régimes de commensalité rituelle chez les Mixe (Oaxaca, Mexique)
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu Mexique, les célébrations publiques et privées liées à la Toussaint (Día de Muertos), tout autant que la multiplication des représentations de la mort sous la forme de la Catrina ou de squelettes, font désormais partie d’une culture populaire se diffusant bien au-delà des frontières du pays. Le développement d’un tel imaginaire, notamment dans les zones urbaines, tend à accréditer l’idée selon laquelle les Mexicains entretiendraient un rapport de proximité avec les morts qu’ils accueilleraient en leur offrant des repas dans une atmosphère festive au moment de leur retour annuel. En réalité, l’observation ethnographique des transferts alimentaires destinés à ces visiteurs dans les communautés de Mixe vivant dans l’État d’Oaxaca prouve que la crainte de voir les morts rester dans la sphère domestique ne disparaît pas à la Toussaint. Pour le démontrer, cet article mène une étude contrastive des régimes de commensalité associés aux dépôts cérémoniels – associés à des sacrifices de volailles – selon qu’ils sont destinés aux morts ou à une entité appelée « Celui qui fait vivre ». Alors que l’anthropologie religieuse s’est souvent consacrée à l’étude de la symbolique des éléments transférés lors d’une offrande alimentaire, l’angle d’analyse adopté se concentre sur les dynamiques interactionnelles grâce auxquelles est mise en scène l’acceptation de ces transferts par ces différents destinataires. En dépit des similitudes dans la morphologie rituelle, on découvre alors que les dépôts de nourritures n’établissent pas les mêmes types de relations avec les morts ou avec « Celui qui fait vivre ».