L’ouvrage anniversaire de la Chaire Unesco Alimentations du monde est sorti ! Repenser nos alimentations, c’est repenser nos sociétés. [...] La proposition d’une écologie de l’alimentation s’inscrit dans le double registre d’une science des relations, ancrée dans un système de valeurs fortes (diversité, équité, synergies créatrices) et d’un engagement politique.
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Ouvrage
Articles
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Une écologie de l’alimentation
21 juin 2021, par Mathilde COUDRAY -
Sustainable diets. How ecological nutrition can transform consumption and the food system
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYHow can huge populations be fed healthily, equitably and affordably while maintaining the ecosystems on which life depends ? The evidence of diet’s impact on public health and the environment has grown in recent decades, yet changing food supply, consumer habits and economic aspirations proves hard.
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Manger en ville
17 février 2020, par Mathilde COUDRAYCe livre expose les changements des habitudes alimentaires dans des villes d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie.
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Quand l’alimentation se fait Politique(s)
17 février 2020, par Mathilde COUDRAYQui gouverne le système alimentaire et influence les décisions publiques ? Qui innove et expérimente d’autres systèmes alimentaires ? ...
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Introduction à la pensée complexe
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYNous demandons à la pensée qu’elle dissipe les brouillards et les obscurités, qu’elle mette de l’ordre et de la clarté dans le réel, qu’elle révèle les lois qui le gouvernent. Le mot de complexité, lui, ne peut qu’exprimer notre embarras, notre confusion, notre incapacité à définir de façon simple, à nommer de façon claire, à ordonner nos idées. Sa définition première ne peut fournir aucune élucidation : est complexe ce qui ne peut se résumer en un maître mot, ce qui ne peut se ramener à une loi ni se réduire à une idée simple. La complexité est un mot problème et non un mot solution.
Edgar Morin propose ici un mode de pensée pour affronter la complexité du monde qui nous entoure.
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Méthodes d’investigation de l’alimentation et des mangeurs
8 décembre 2021, par Mathilde COUDRAYDans cet ouvrage, les méthodes pour étudier l’alimentation et les « mangeurs » sont au centre.
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Le mangeur hypermoderne
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLe micro-ondes et les portions individuelles, le péché de gourmandise, l’anorexie et l’obésité épidémiques, les McDo’s, le slow-food, le fooding, le traiteur à domicile, la gastronomie moléculaire : autant d’objets, de faits et de pratiques sociales qui révèlent les traits propres à la société contemporaine. Après ses travaux sur les villes, François Ascher poursuit son étude de la société « hypermoderne » en s’appuyant cette fois sur l’évolution des pratiques alimentaires. Il en tire des hypothèses ambitieuses et stimulantes sur le développement du modèle du restaurant, y compris à la maison, sur les relations entre sociabilité et pratiques alimentaires, sur l’émergence d’un nouveau groupe social, la « classe créative », pour laquelle la nourriture devient une question d’esthétique quotidienne, etc. Une véritable radiographie de la vie quotidienne d’aujourd’hui ; une réflexion originale sur la liberté des individus telle qu’elle s’exerce chaque jour.
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Integrating food into urban planning
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYThe integration of food into urban planning is a crucial and emerging topic. Urban planners, alongside the local and regional authorities that have traditionally been less engaged in food-related issues, are now asked to take a central and active part in understanding how food is produced, processed, packaged, transported, marketed, consumed, disposed of and recycled in our cities.
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Les Alimentations particulières. Mangerons-nous encore ensemble demain ?
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYDans la plupart des sociétés humaines et dans la nôtre en particulier, refuser un aliment offert revient à refuser la relation, à s’extraire du cercle des convives et du groupe, signifie la méfiance et appelle l’exclusion. Or, dans le monde contemporain, il semble que des individus de plus en plus nombreux revendiquent une alimentation particulière pour des raisons diverses : médicales (allergies et intolérances), sanitaires (régimes divers), éthiques, politiques ou spirituelles (végétarismes, prescriptions ou proscriptions religieuses).
Cette revendication soudain affirmée ne signale-t-elle pas une évolution, voire une remise en cause, au nom de l’individu, de ce qui pouvait passer pour un fondement de la socialité : le partage et la commensalité ?
La question des alimentations particulières est abordée ici dans une perspective radicalement interdisciplinaire : du biomédical (immunologie, allergies, intolérances) au social et au culturel. La question qui est posée par les alimentations particulières, c’est celle de l’étendue et des limites de l’individualisation dans les sociétés contemporaines.
Renoncerons-nous à toute forme de commensalité ou saurons-nous inventer de nouvelles configurations, suffisamment souples mais suffisamment ritualisées pour donner un sens convivial à l’expérience de la table commune ? (présentation de l’éditeur) -
Le droit à l’alimentation durable en démocratie
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDurant 18 mois, les participants du séminaire Démocratie Alimentaire animé par l’UMR 951 Innovation et le CREAM Université de Montpellier, ont travaillé à ce que pourrait être un droit à l’alimentation dit durable. Cette démarche encastrée dans le concept de démocratie alimentaire avait pour objectif de croiser les connaissances de la recherche, de la formation et des initiatives citoyennes à partir des conditions d’accès à l’alimentation des familles à petits budgets et des personnes en situation de précarité. Cette entrée par la précarité a pour fonction de révéler de façon plus saillante les inégalités et l’invisibilité de celles-ci dans la façon dont les politiques publiques y répondent depuis le milieu des années 1980. L’enseignement essentiel issu de ce croisement des dynamiques de savoirs résulte de l’analyse fine de la non effectivité du droit à l’alimentation en France et la compréhension de cette situation de fait, permet de comprendre un certain nombre de freins. La transversalisation a été le mot d’ordre tout au long du séminaire et est reprise dans l’ouvrage : à savoir, croiser autant que faire se peut, les regards et les paroles. l’ouvrage reflète ce patient travail des uns, des unes et des autres et le tissage, dé-tissage, re-tissage des fils tirés durant ces dix-huit mois de coopération. Si le choix éditorial est le nôtre, il ne traduit aucunement une hiérarchie dans l’importance des apports des auteurs et autrices.