This paper addresses the question of how technological transitions (TT) come about ? Are there particular patterns and mechanisms in transition processes ? TT are defined as major, long-term technological changes in the way societal functions are fulfilled. TT do not only involve changes in technology, but also changes in user practices, regulation, industrial networks, infrastructure, and symbolic meaning or culture. This paper practices ‘appreciative theory’ [R.R. Nelson, S.G. Winter, An Evolutionary Theory of Economic Change, Bellknap Press, Cambridge, MA, 1982] and brings together insights from evolutionary economics and technology studies. This results in a multi-level perspective on TT where two views of the evolution are combined : (i) evolution as a process of variation, selection and retention, (ii) evolution as a process of unfolding and reconfiguration. The perspective is empirically illustrated with a qualitative longitudinal case-study, the transition from sailing ships to steamships, 1780–1900. Three particular mechanisms in TT are described : niche-cumulation, technological add-on and hybridisation, riding along with market growth.
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Technological transitions as evolutionary reconfiguration processes : a multi-level perspective and a case-study
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Should we go “home” to eat ? : toward a reflexive politics of localism
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY“Coming home to eat” [Nabhan, 2002. Coming Home to Eat : The Pleasures and Politics of Local Foods. Norton, New York] has become a clarion call among alternative food movement activists. Most food activist discourse makes a strong connection between the localization of food systems and the promotion of environmental sustainability and social justice. Much of the US academic literature on food systems echoes food activist rhetoric about alternative food systems as built on alternative social norms. New ways of thinking, the ethic of care, desire, realization, and vision become the explanatory factors in the creation of alternative food systems. In these norm-based explanations, the “Local” becomes the context in which this type of action works. In the European food system literature about local “value chains” and alternative food networks, localism becomes a way to maintain rural livelihoods. In both the US and European literatures on localism, the global becomes the universal logic of capitalism and the local the point of resistance to this global logic, a place where “embeddedness” can and does happen. Nevertheless, as other literatures outside of food studies show, the local is often a site of inequality and hegemonic domination. However, rather than declaim the “radical particularism” of localism, it is more productive to question an “unreflexive localism” and to forge localist alliances that pay attention to equality and social justice. The paper explores what that kind of localist politics might look like.
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Avoiding the local trap : scale and food systems in planning research
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYA strong current of food-systems research holds that local food systems are preferable to systems at larger scales. Many assume that eating local food is more ecologically sustainable and socially just. We term this the local trap and argue strongly against it. We draw on current scale theory in political and economic geography to argue that local food systems are no more likely to be sustainable or just than systems at other scales. The theory argues that scale is socially produced : scales (and their interrelations) are not independent entities with inherent qualities but strategies pursued by social actors with a particular agenda. It is the content of that agenda, not the scales themselves, that produces outcomes such as sustainability or justice. As planners move increasingly into food-systems research, we argue it is critical to avoid the local trap. The article’s theoretical approach to scale offers one way to do so.
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Insécurité alimentaire et/ou précarité alimentaire, démocratie alimentaire… de quoi parle-t-on ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYL’alimentation est un marqueur de la pauvreté qui met au jour des inégalités sociales invisibles. Deux concepts s’y côtoient, celui d’insécurité alimentaire (qui mobilise les professionnels de la santé et les experts des pays du Sud) et celui de précarité alimentaire (qui mobilise les acteurs de l’action sociale et les institutions publiques). Alors que les revendications citoyennes sont de plus en plus importantes, on peut noter un manque de prise en compte des enjeux démocratiques dans les dispositifs d’aide alimentaire en France. Dans ce contexte, la démocratie alimentaire apparait être un concept clef pour aller vers une alimentation pour et par tous et non plus simplement une aide alimentaire.
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Foodscape : A scoping review and a research agenda for food security-related studies
10 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYSince 1995, the term ‘foodscape’, a contraction of food and landscape, has been used in various research addressing social and spatial disparities in public health and food systems. This article presents a scoping review of the literature examining how this term is employed and framed. We searched publications using the term foodscape in the Web of Science Core Collection, MEDLINE, and Scopus databases.
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Extension des marchés et normalisation : les systèmes agro-alimentaires dans la mondialisation
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYL’article se propose de caractériser le cadre d’action et de contraintes dans lequel les systèmes agroalimentaires ont eu à s’inscrire depuis le début de la décennie 80. Celui-ci est marqué par la « mondialisation » des échanges, entendue ici comme un processus social de construction et d’extension des marchés, via le développement du commerce international. Il met l’accent sur deux aspects de ce processus : la construction de vastes zones de libre-échange, notamment dans le cadre du Mercosur, de l’Union Européenne et de l’OMC ; l’expansion et la multiplication des dispositifs de normalisation.
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Présentation du numéro 31 de la revue Communications « La nourriture, pour une anthropologie bioculturelle de l’alimentation »
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAY"L’homme est un omnivore qui se nourrit de viande, de végétaux et d’imaginaire : l’alimentation ramène à la biologie mais, de toute évidence, elle ne s’y ramène pas ; le symbolique et l’onirique, les signes, les mythes, les fantasmes nourrissent, eux aussi, et ils concourent à régler notre nourriture. Dans l’acte alimentaire, homme biologique et homme social sont étroitement, mystérieusement, mêlés et intriqués."
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Improving lifestyles sustainability through community gardening : results and lessons learnt from the JArDinS quasi-experimental study.
10 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDespite an increasing number of studies highlighting the health benefits of community gardening, the literature is limited by cross-sectional designs. The “JArDinS” quasi-experimental study aimed to assess the impact of community garden participation on the adoption of more sustainable lifestyles among French adults.
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Approche sociologique des néophobies alimentaires chez l’enfant
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYÀ partir d’une interrogation sur les enfants autistes, leurs singularités alimentaires ainsi que les difficultés et les ajustements pour l’entourage nourricier autour des repas, les auteurs, sociologues, questionnent les évolutions du répertoire alimentaire et plus particulièrement la phase de la néophobie. Ce travail examine la simultanéité et la complémentarité des processus de socialisation et d’individuation dans les évolutions des pratiques alimentaires des enfants. S’interroger en articulant les approches psychologique et sociologique permet d’explorer les soubassements des normes. Et aussi de distinguer la perspective phylogénétique à tendance universalisante de la néophobie de l’enfant dans le cadre de l’ontogénèse.
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Pratiques alimentaires durables : un autre regard sur et avec les personnes modestes
15 juin 2022, par Mathilde COUDRAYÀ partir d’une revue de la littérature sur les comportements alimentaires des personnes modestes – définies ici comme les 40 % les plus pauvres en niveau de vie –, ce Décryptage présente des éléments clés sur les pratiques et la relation qu’entretient cette catégorie de population avec l’alimentation durable. L’objectif est de mieux qualifier leurs comportements alimentaires et les aspirations, notamment vis-à-vis du reste de la population, afin de caractériser la participation de ce groupe social à la transition vers une alimentation durable. Il s’agit enfin d’identifier les conditions d’une véritable co-construction des paradigmes alimentaires durables, dans une perspective de justice alimentaire.