Accueil > Ressources > Rapports > Rapport final Foodscapes

 

Rapport final Foodscapes

Résultats

Sommaire

  • Les paysages alimentaires tels que perçus par les habitants
  • Les relations entre les paysages alimentaires et les pratiques spatiales d’approvisionnement des habitants
  • Les jardins partagés et leur impact sur différents aspects de la durabilité des modes de vie
  • Les effets du développement de la commande alimentaire sur Internet
  • Les relations entre les paysages alimentaires et les comportements alimentaires

Le projet Foodscapes a été proposé à l’initiative de la Chaire Unesco Alimentations du monde dans le cadre de son programme « Sustainable Urban Food Systems » (Surfood), dont il constitue l’un des volets. Il a été réalisé par des chercheurs du Cirad, de INRAE, de Montpellier SupAgro et des UMR Moisa et Innovation. Ce projet visait à analyser les relations entre les paysages alimentaires urbains (commerces alimentaires, marchés, jardins, etc.) et les styles alimentaires des citadins (consommations, pratiques et représentations).

Le projet est mené en partenariat avec la Métropole de Montpellier et financé par Agropolis Fondation via le Labex Agro.

Télécharger le rapport final

Contexte
Changer les comportements alimentaires pour tendre vers une alimentation plus saine, plus respectueuse de l’environnement et accessible à tous est aujourd’hui un enjeu sociétal majeur. Pour cela, ces dernières années, les efforts ont beaucoup porté sur l’information, la sensibilisation et l’éducation des individus pour les aider à faire des choix alimentaires plus favorables à leur santé et à l’environnement. Aujourd’hui, il est reconnu que les comportements alimentaires ne sont pas déterminés par les seules caractéristiques sociodémographiques, les connaissances et les intentions des individus. Ils sont aussi conditionnés par l’environnement physique, économique et social des mangeurs. Ce projet de recherche explore les relations entre les comportements alimentaires et les paysages alimentaires (foodscapes), à savoir la plus ou moins grande accessibilité géographique et économique à l’ensemble des commerces, marchés, restaurants, jardins, points de vente permettant l’approvisionnement alimentaire d’une population sur un territoire donné (quartier, ville, etc.).

Objectifs
Ce projet avait pour objectif d’apporter des connaissances aux collectivités territoriales sur l’un des leviers d’action dont elles disposent pour agir sur l’alimentation : l’aménagement de l’espace urbain. Ainsi, grâce aux résultats de cette recherche, ces acteurs devraient pouvoir mieux comprendre et prendre en compte les effets de leurs politiques foncières (ex. : agriculture urbaine, aménagement de jardins collectifs) dans l’aménagement des espaces publics et leurs stratégies d’urbanisme commercial (ex. : implantations de marchés et commerces) sur l’alimentation des habitants de leurs territoires.

Terrain d’étude
Le terrain d’étude est le Grand Montpellier, à savoir la ville de Montpellier et ses communes avoisinantes.

Organisation du projet
Le projet s’organise autour de cinq axes de recherche, pour chacun desquels une approche disciplinaire a été privilégiée :
1. Les paysages alimentaires tels que perçus par les habitants étudiés au travers d’une approche sociologique.
2. Les relations entre les paysages alimentaires et les pratiques spatiales d’approvisionnement des habitants étudiées au travers d’une approche géographique.
3. Les jardins partagés et leur impact sur différents aspects de la durabilité des modes de vie étudiés au travers d’une approche de recherche interventionnelle.
4. Les effets du développement de la commande alimentaire sur Internet étudiés au travers d’une approche sociologique.
5. L’enquête Mont’Panier : les relations entre les paysages alimentaires et les comportements alimentaires, qui a associé les chercheurs des différents axes précédents et a mobilisé une approche interdisciplinaire.

Lire les So What issus de ce projet